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Méthodologie & Expertise
27/11/2023
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3
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Études sur les réseaux sociaux ou social sampling : les 6 fausses croyances

Rédigé par
Amélie Curel
Après le face-à-face, le téléphone puis les panels en ligne, les réseaux sociaux ont révolutionné l'univers du market research et représentent désormais un nouveau mode de recueil des avis consommateurs. Mais face à cette nouveauté, de fausses croyances ou craintes peuvent émerger et prêter à confusion... Après plus de 6 ans d'existence sur le marché, Discurv (ex Madeinvote) a compilé dans cet article 6 idées reçues concernant les études consommateurs sur les réseaux sociaux !

Introduction

En matière d’études réseaux sociaux, de nombreuses croyances erronées subsistent et peuvent freiner certaines entreprises dans l’utilisation de ce mode de recueil. Chez Discurv, cela nous tenait à cœur de démystifier ces idées reçues et vous prouver que la méthodologie d'études via les réseaux sociaux est fiable. Dans cet article, nous vous invitons à dissiper ces aprioris et à envisager avec sérénité ce nouveau type d'étude :)

Mythe #1 :  “Les répondants sur les réseaux sociaux ne sont pas engagés car ils ne sont pas rémunérés”

En termes d'études sur les réseaux sociaux, un des mythes les plus répandus réside dans l’engagement des répondants : certains pensent qu’ils sont moins engagés que les panels traditionnels, car ils ne sont pas rémunérés ou récompensés. Chez Discurv, nous avons en effet pris le parti de ne pas mettre en place d'incitatifs à destination de nos répondants : nous diffusons via les réseaux sociaux des publicités automatisées, mettant en avant une thématique d'enquête claire et transparente afin de susciter leur curiosité (hors enquêtes nationales représentatives où aucune information n'est précisée pour ne pas biaiser la représentativité des répondants).

Le fait qu'il n'y ait pas de rémunération permet d'avoir des participations ponctuelles et de renouveler les échantillons interrogés. D'ailleurs, selon une enquête “profiling” menée en 2021 par Discurv (anciennement Madeinvote), auprès d'un échantillon représentatif de la population française, 1 socionaute sur 2 n’a jamais participé à une enquête en ligne, ce qui amène de la fraîcheur et de l’authenticité dans leurs réponses !  

Mythe #2 : “Nous ne pouvons pas interroger les séniors”.

Faux ! Malgré les idées reçues, les séniors sont de plus en plus présents en ligne : en 2022, 51% des personnes de plus de 65 ans utilisaient les réseaux sociaux, une hausse significative par rapport aux années précédentes. Grâce au ciblage démographique disponible sur les réseaux sociaux, nous pouvons facilement diffuser nos enquêtes auprès de tranches d'âge spécifiques comme les séniors, pour les engager sur des sujets du quotidien les concernant directement.  

Et pour tout vous dire, les séniors sont généralement ceux qui répondent très rapidement à nos enquêtes ! Il ne faut donc pas les sous-estimer, car ils peuvent s'avérer très engagés dans nos questionnaires.  

Taux de pénétration des réseaux sociaux en France en 2022, selon l'âge

Mythe #3 :  “Les personnes interrogées peuvent répondre plusieurs fois au même questionnaire”.

Bien au contraire, il est peu probable que des participants répondent plusieurs fois à une même étude Discurv sur les réseaux sociaux. Nous mettons en place un système de vérification qui exclut les adresses IP ayant déjà répondu à une enquête. Nous paramétrons également des « exclusions d’audience » dans la diffusion de nos sondages, ce qui empêche automatiquement un profil ayant déjà répondu au questionnaire de le faire à nouveau. La probabilité que des personnes répondent plusieurs fois à un même sondage est donc nulle, d’autant plus qu'il n'y a pas de récompense en jeu ;)

Mythe #4 : “Il est plus complexe de toucher des cibles de niche sur les réseaux sociaux”

Interroger une cible de niche peut vite devenir complexe via un panel consommateur traditionnel. Ils doivent, par exemple, rechercher activement des individus correspondant aux critères souhaités, évaluer la pertinence de ces profils en leur soumettant un pré-questionnaire de recrutement... Des procédures qui peuvent être longues et coûteuses !  

À l'inverse, les enquêtes consommateurs via les réseaux sociaux permettent d'atteindre ces profils de manière très rapide et facile ! En effet, nous pouvons combiner différents critères de ciblage pour constituer votre échantillon de niche.

Tout d'abord, grâce à la géolocalisation de nos smartphones, nous pouvons cibler des populations de niche pour vos études réseaux sociaux. En se basant sur des données géographiques ultra-précises, vous pouvez ainsi interroger des personnes habitant un même quartier au km près, ayant fréquenté un lieu de commerce spécifique ou encore plus traditionnellement, résidant dans une ville/département/région spécifique.

À cela, nous pouvons combiner le ciblage par intérêt, au cœur de notre méthodologie : nous soumettons des sondages en fonction des centres d'intérêt, des habitudes de consommation ou des différents comportements en ligne, afin d'interroger des personnes dans votre cœur de cible. À titre d’exemple, en seulement 6 jours, nous avons pu interroger 350 utilisateurs de produits de désamiantage dans le cadre de leur travail afin de mesurer leur satisfaction des produits utilisés !

Pour maximiser la qualité de nos participants, nous utilisons des questions de screening pour valider la cible interrogée (lieu d'habitation, comportement, âge, etc) et nous vérifions également les adresses IP pour exclure les régions non ciblées par notre enquête.

D’ailleurs, de nombreux instituts et panels sont friands de ces capacités de ciblage via les réseaux sociaux, et font régulièrement appel à Discurv pour le recrutement de cibles de niche :)

Mythe #5 : “On ne peut pas interroger une cible national représentative”

Là encore, il s'agit d'une fausse idée ! Avec plus de 4 milliards d'utilisateurs à travers le monde, les réseaux sociaux concentrent toutes les tranches de la population : des plus jeunes aux plus âgés, des plus aisés aux plus précaires, et même les cibles professionnelles BtoB. Cette diversité permet de garantir une bonne représentativité, peu importe les critères géographiques, comportementaux et démographiques sélectionnés.

Mythe #6 : “On ne peut pas mettre en place de quotas”

Lors d'une étude réseaux sociaux, il est tout à fait possible d'appliquer la méthode des quotas basée sur des critères démographiques ou comportementaux pertinents pour l'enquête. Ces critères peuvent inclure des variables telles que l'âge, le sexe, la localisation géographique, les intérêts, les habitudes de consommation, etc.

Tout au long du processus de collecte d'insights sur les réseaux sociaux, les quotas sont surveillés pour garantir un équilibre adéquat entre les différentes catégories. Si un quota particulier est atteint, les recrutements dans cette catégorie sont suspendus afin d'éviter tout déséquilibre ou biais dans l'échantillon.

Une fois que les données sont collectées, elles sont analysées par notre équipe de data analyst en tenant compte des quotas établis. Cela permet de rapporter les résultats en fonction des différentes catégories de la population cible, ce qui améliore la compréhension des différences et des tendances spécifiques à chaque groupe.

Conclusion  

Il est important de remettre en question toutes les méthodologies utilisées et de veiller à la transparence dans les études consommateurs. S'entourer d'une équipe d'experts compétents, qui maîtrisent tous les aspects de sa méthodologie, garantit l'obtention d'insights ayant un véritable impact sur votre entreprise.  

Vous souhaitez vous laisser tenté par la méthodologie d'études sur les réseaux sociaux ? Contactez notre équipe ici !

Mis à jour le :
19/6/2024
Amélie Curel
Responsable Marketing